- pépé
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• 1855; redoublt de la première syll. de père♦ Pop. (Enfantin) Grand-père. ⇒ papi, pépère. Oui, pépé. Mon pépé et ma mémé.♢ Par ext. Fam. Homme âgé. Un vieux pépé. — Péj. Alors pépé, on roupille ?⊗ HOM. Pépée.Synonymes :- pépère⇒PÉPÉ, subst. masc.Fam. Grand-père; p.ext., pop., homme âgé. Adieu, mes chers enfants. Je vous embrasse bien tendrement avec la chère petite Camille que je vois d'ici, heureuse, gaie, causant avec ses petits poulets et pensant quelquefois à Mémé et Pépé de l'Éco Noma (PASTEUR, Corresp., 1884, p.423). —(...) Ça ne m'aurait pas trop déplu qu'il [mon fils] entre dans les ordres bien que je préfère avoir un petit-fils. Pendant deux mois il ne parla que du séminaire. Puis il cessa d'y penser. Il devenait athée. —Qu'est-ce que c'est que ça, pépé? demande Michou (QUENEAU, Loin Rueil, 1944, p.222).REM. Papé, subst. masc., var. région. (Midi). —(...) Prends-le, monte-le à ta ferme, soigne-le. Et, quand les temps auront passé, si je suis encore en vie, je reviendrai le chercher. —Ça, j'en suis capable, dit le papé. Et, merci, berger, de m'avoir fait voir ta pitié avant de partir (GIONO, Gd troupeau, 1931, p.37).Prononc. et Orth.:[pepe]. Homon. pépée. Étymol. et Hist. 1796 «papa» (RESTIF DE LA BRET., M. Nicolas, p.177); 1855 «grand-père» (SAND, Hist. vie, t.4, p.200). Redoublement de la 1re syllabe de père. Fréq. abs. littér.:14. Bbg. QUEM. DDL t.25.pépé [pepe] n. m.ÉTYM. Attesté XXe; onomat., redoublement de la première syllabe de père.❖1 Grand-père (dans le lang. enfantin ou fam.). || Le pépé et la mémé.2 Fam. Homme âgé, d'allure débonnaire. || Un vieux pépé. — En appellatif. || Alors, pépé, on prend le soleil ?❖HOM. Pépée.
Encyclopédie Universelle. 2012.